EMILE ERCKMANN

 

 

Notre association a consacré les Journées du Patrimoine de septembre 1999 à

Émile Erckmann

1822-1899

écrivain et citoyen.

 

Cette exposition a été l’occasion pour notre association de faire paraître un livre sur Émile Erckmann, catalogue de cette exposition et donc très largement illustré. Ce livre a pu être publié grâce au Musée de Phalsbourg. Il est paru au premier semestre 2000. Contactez-nous, par courrier ou par Internet, si cet ouvrage vous intéresse. Pour 60.- (plus 12.- de frais de port), vous ferez mieux connaissance avec ce grand écrivain du 19e siècle.

En quatrième de couverture, on peut lire le texte suivant, rapide présentation de cet auteur attachant.

Il était une fois ERCKMANN-CHATRIAN...

 

Émile Erckmann est né le 20 mai 1822 à Phalsbourg entre l'Alsace et la Lorraine. Non loin de là, à Soldatenthal, dans les Vosges, Alexandre Chatrian voit le jour le 28 décembre 1826.

Leur rencontre et leur amitié datent de 1847 et c'est le début

d'une extraordinaire aventure littéraire.

 

Erckmann tient la plume, Chatrian corrige et se démène comme un beau diable pour faire publier leurs œuvres. Le coup de génie arrive en 1859 ! Hugues-le-Loup dort depuis plus d'un an dans la cage aux ours, autrement dit, l'armoire aux manuscrits du journal Le Constitutionnel. Le metteur en pages de ce journal est Nathan Sichel, Phalsbourgeois comme Erckmann et grand amateur de Kirsch. Chatrian lui fait parvenir quelques bouteilles de cet excellent breuvage et Hugues-le-Loup passe en feuilleton dans Le Constitutionnel. C'est le succès. Chatrian envoie à Erckmann, resté à Phalsbourg, son premier billet de 100 francs !

Nos deux complices n'oublieront pas leur ami Nathan Sichel : dans L'Ami Fritz, le vieux rebbe qui finira par marier Fritz et Suzel se nomme... David Sichel !

Leurs héros se nomment Madame Thérèse (Madame Thérèse ou Les Volontaires de 92), Joseph Bertha (Le Conscrit de 1813, Waterloo), Michel Bastien (L'Histoire d'un paysan)... Ces Alsaciens et ces Lorrains nous racontent leur Histoire de la Révolution et de l'Empire.

Émile Erckmann n'aime pas séjourner à Paris : « Quand on a eu le bonheur de naître dans les Vosges, entre le Haut-Barr, le Nideck et le Geierstein, on ne devrait jamais songer aux voyages. » Chatrian, par contre, apprécie la vie parisienne.

Après la défaite de 1870, leurs romans vont se faire l'écho de la détresse de ces Alsaciens et Lorrains désormais rattachés au Reich allemand. Erckmann passe ses dix dernières années loin de Phalsbourg, à Lunéville, où il meurt le 14 mars 1899, neuf ans après Chatrian.

 

Nos deux compères ne sont plus de ce monde,mais, fichtre ! que leurs romans sont vivants ! Laissez-vous séduire,lisez-les, relisez-les, sans modération !

 

< RETOUR